La fouille, si minutieuse qu’elle en fut humiliante, eut lieu dans une pièce à part. Vitala savait ce qu’elles cherchaient : des armes, ou peut-être une pierre fendue. Elles ne trouveraient rien. Elle ne portait pas sa pierre autour du cou. Celle-ci lui avait été implantée chirurgicalement dans le corps, en même temps qu’une pierre de mort qui lui permettrait d’échapper à la torture et aux séances d’interrogatoire si sa mission échouait. Ses armes étaient dissimulées grâce à des enchantements, et seul un briseur de protections pouvait les déceler. Il n’en existait pas chez les Kjallans. Les secrets de cette forme de magie n’étaient connus que des Riorcans.