Un homme qui domine une femme est un homme qui n’aime pas. Il possède une extraordinaire vitalité animale, une force qui lui permet de conquérir. Il conquiert, il subjugue, mais jamais il n’aime ni ne comprend. Il n’est qu’une force, il n’est plein que de sa propre énergie. S’il lui arrive d’aimer, l’objet de son amour sera d’une force égale à la sienne et, de nouveau, le voilà amoureux de sa propre personne et non de l’autre – ce qui est une forme d’infiltration.
[Anaïs. Louveciennes. Le 12 février 1932]