Nationalité : France
Né(e) à : Bazas,Gironde , le 22/11/1876
Mort(e) à : Paris , le 11/01/1947
Biographie :
Républicain-socialiste puis socialiste, il est notamment ministre des Finances et de l'Éducation nationale pendant l'entre-deux-guerres. De Monzie vote les pleins pouvoirs constituants à Pétain le 10 juillet 1940, ce qu'il justifie (selon le journal de Marcel Déat) en reprenant la formule de Talleyrand : « Il fallait sauver ce qui pouvait être sauvé ».
ll est nommé par Vichy président du conseil d'administration du Conservatoire national des arts et métiers en 1940, poste qu’il conservera jusqu’en 1944.
Il se détachera de la politique du régime de Vichy et se repliera dans une certaine amertume qu'il exprimera dans "La Saison des juges".
À l'automne 1945, il est mis à l'index par le Comité national des écrivains.
Il s'éteint à Paris, dans le septième arrondissement, le 11 janvier 1947, à la suite d'une douloureuse maladie.