Les malfrats de Montmartre, Jean avait eu l'occasion de les observer du temps de sa jeunesse vagabonde. (...) On peut seulement dire que la vérité réaliste du personnage de Pépé [Pépé le Moko] prenait ses racines dans cette culture populaire qu'il avait acquise très jeune entre Pigalle et Barbès.
Cette "vérité" de Pépé était telle - et le manque de discernement d'une partie du public d'alors entre la représentation cinématographique et la "réalité" s'y ajoutant- qu'après Pépé le Moko, Jean fut assailli de propositions de la part de prostituées désireuses de "travailler" pour lui.