Longtemps j'ai cru que j'aimais la littérature. Toute la littérature, et surtout le roman. Et puis un jour, l'ai lu [...], et il y a eu comme un déchirement du récit, j'ai perçu le cœur du livre, à vif, l'expérience vivante - ou rêvée - de l'homme qui écrit.
Alors j'ai su que j'aimais le "noyau dur" du roman. Ce qui l'avait engendré. Les romans, les histoires construites peuvent êtres belles, distrayantes, intelligentes. Elles sont vaines si elles ne sont pas les effets d'une nécessité intérieure.
(Judith Brouste, s'entretenant avec l'auteur.)