Être humaniste, c’est considérer l’humanité comme une valeur, voire comme la valeur suprême. Reste à savoir si cette valeur est elle-même un absolu (…), ou bien si elle reste relative (…). On parlera dans le premier cas d’humanisme théorique, lequel (…) tend toujours à devenir une religion de l’homme ; dans le second, d’humanisme pratique, qui ne prétend à aucun absolu, à aucune religion, à aucune transcendance : ce n’est qu’une morale ou un guide pour l’action. Le premier est une foi ; le second une fidélité.