AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.14/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 15/03/1989
Mort(e) le : 13/08/1982
Biographie :

André-Jean Festugière, né le 15 mars 1898 à Paris et mort le 13 août 1982, est un philosophe et un dominicain français, philologue, spécialiste du néoplatonisme, notamment de Proclus. On lui doit la traduction et l'édition des écrits attribués à Hermès Trismégiste.

Le R.P. André-Jean Festugière fait ses premières études au Collège Stanislas, au lycée Condorcet puis à Louis-le-Grand. Il entre ensuite à l'École normale supérieure en 1918 où il obtient l'agrégation deux ans plus tard. Il rejoint ensuite l'École française de Rome (1920-1921) et l'École française d'Athènes (1921-1922). A la suite d'une visite à l'abbaye bénédictine de Maredsous, en Belgique, il entre dans l'ordre des Dominicains en 1923, avant d'être ordonné prêtre en 1930. « La raison est simple, je me suis senti aimé », écrit-il en 1980. André-Marie était son nom de religion, Jean son nom d'origine. Il fut directeur d'études à l'École pratique des hautes études de 1942 à 1968, et membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1958.
Ses recherches ont été consacrées à la pensée religieuse de l'Antiquité païenne, dans ses contacts avec le christianisme naissant. Il a édité et traduit de nombreux textes du Concile d'Éphèse et du Concile de Chalcédoine, du philosophe néoplatonicien Proclus, ainsi que le Corpus Hermeticum attribué au prétendu Hermès Trismégiste. « Toute sa vie, le Père Festugière s’appliqua à étudier, dans son contexte païen, le fait chrétien. Et plus il avait du contexte païen une connaissance exacte et approfondie, plus la spécificité du fait chrétien lui apparaissait dans sa clarté. »
+ Voir plus
Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de André-Jean Festugière   (17)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
L’hermétisme exprime à son tour cette dualité de condition chez le contemplatif, et il l’exalte comme un des plus grands privilèges de l’homme (C.H. X, 24-25) :

« L’homme est un vivant divin, quoi doit être comparé non pas au reste des vivants terrestres, mais à ceux d’en-haut, dans le ciel, qu’on nomme dieux. Ou plutôt, s’il faut oser dire la vérité, c’est encore au-dessus des dieux qu’est établi l’homme réellement homme ou, du moins, il y a entre eux une complète égalité de pouvoir. En effet, aucun des dieux célestes ne quittera la frontière du ciel et ne descendra sur terre : l’homme au contraire s’élève même jusqu’au ciel, et il le mesure, et il sait ce qui dans le ciel est en haut, ce qui est en bas, et il apprend tout le reste avec exactitude, et, merveille suprême, il n’a même pas besoin de quitter la terre pour s’établir en-haut, si loin s’étend son pouvoir ! »

Et ailleurs (C.H. XI, 19) :

« Commande à ton âme de se rendre dans l’Inde, et voilà que, plus rapidement que ton ordre, elle y sera. Commande*lui de passer ensuite à l’océan, et voilà que, de nouveau, elle y sera aussitôt, non pour avoir voyagé d’un lieu à un autre, mais comme si elle y était déjà. Commande-lui-même de s’envoler vers le ciel, elle n’aura pas besoin d’ailes : rien ne peut lui faire obstacle, ni le feu du soleil, ni l’éther, ni la révolution du ciel, ni les corps des autres astres ; mais, coupant au travers tous les espaces, elle montera dans son vol jusqu’au dernier corps céleste. »

C’est une expérience familière à l’hermétiste que de se sentir à la fois en lui-même et partout (C.H. XI, 20) :

« Ayant mis dans ta pensée qu’il n’est pour toi rien d’impossible, estime-toi immortel et capable de tout comprendre… Monte plus haut que toute hauteur, descends plus bas que toute profondeur. Rassemble en toi-même les sensations de tout le créé, du feu et de l’eau, du sec et de l’humide, imaginant que tu es à la fois partout, sur terre, dans la mer, au ciel, que tu n’es pas né encore, que tu es par-delà mort. »

Qu’il s’agisse bien là d’une expérience mystique, c’est ce qu’atteste le traité XIII, dont tout l’objet est de décrire l’initiation spirituelle grâce à laquelle le disciple parviendra aux plus hauts degrés de la gnose. Or, une fois « régénéré », voici comment s’exprime le néophyte (XIII, 11) :

« Devenu inébranlable de par Dieu, ô père, je me représente les choses, non par la vue des yeux, mais par l’énergie spirituelle que je tiens des Puissances. Je suis dans le ciel, dans la terre, dans l’eau ; je suis dans l’air, dans les animaux, dans les plantes ; dans le ventre, avant le ventre, après le ventre, partout. » (pp. 316-317)
Commenter  J’apprécie          50

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de André-Jean Festugière (17)Voir plus

Quiz Voir plus

Du bois dans les titres

Quelle nouvelle destinée à la jeunesse Jean Giono a-t-il écrite ?

L'arbre qui chante
Voyage au pays des arbres
L'homme qui plantait des arbres
Mon bel oranger

10 questions
144 lecteurs ont répondu
Thèmes : titres , boisCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}