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Critiques de André Laurie (6)
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Les exilés de la Terre - Illustré

Voilà un roman de Science-Fiction qui ne peut pas laisser indifférent. La trame est plaisante, les personnages intéressants, même si le méchant est par trop caricatural. La description du soudan à la fin du XIXe siècle, la soif d’innovation et de conquête sont bien rendus. Malheureusement le tout est, à mon sens, gâché par des délires pseudo-scientifiques. Si vous êtes capable de ne pas en tenir compte — et que vous aimez les romans façon Jules Verne — vous y trouverez un bon divertissement. Par contre, si comme moi, vous n’êtes pas insensibles aux erreurs scientifiques ou historiques, vous risquez fort de prendre la mouche et peut-être même d’en abandonner la lecture. Ce qui serait dommage.



Pourquoi abandonneriez -vous la lecture de ce roman ? Tout simplement à cause d’une énormité dans la première partie :



Nos héros transforment une montagne de pyrite en un énorme électro-aimant. Nonobstant le fait qu’à l’époque (1888) on ignorait que la Lune n’avait pas de champ magnétique, il est surprenant qu’André Laurie (il s’agit en fait d’un des pseudonymes de Jean-François Paschal Grousset n’ait pas pensé que attirer la Lune par un électro-aimant gigantesque aurait des conséquences désastreuses sur Terre et tout particulièrement au Soudan que la Lune touche lors de cette expérience catastrophique.



Faisons le point des idioties de cette partie de l’œuvre :



La « montagne de pyrite » est en fait posée sur le sable. Dans ce cas comment ce fait-il que la Lune soit attirée vers la Terre ? Si cette expérience n’avait ne serait-ce que l’ombre d’une chance de réussir, c’est plutôt la montagne qui partirait sur la Lune.



Je l’ai déjà dit. La mise en service de cet électro-aimant fantastique provoque un rapprochement de la Lune et de La Terre et cela sans aucun dégâts important sur Terre, si ce n’est, contre-coup d’une mauvaise manipulation, le transfert de la « montagne de pyrite » sur la Lune. Fin de la première partie.

Nos héros n’ont pas trop de mal à survivre sur la Lune dans des bâtiments non prévus à cet effet alors même que l’auteur intègre parfaitement le fait que la Lune est dépourvue d’atmosphère.



Allez ! J’arrête là la liste des défauts, et malgré celle-ci, je vous invite à lire ce roman si vous pouvez vous le procurer.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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L'épave du Cynthia

Le premier roman intégral que j'ai lu a été le tour du monde en 80 jours de Jules Verne, alors à chaque fois que je me plonge dans une des œuvres de cet immense écrivain français, je passe toujours un agréable moment de lecture et l'épave du Cynthia ne déroge pas à la règle. Entre suspense, mystère et aventure fantastique, nous suivons le naufrage d'un navire au large des côtes scandinaves où seul un petit enfant survit, du moins c'est ce qu'on pense. Un roman qui nous emmène de la France jusqu'en Amérique en passant par les régions polaires. Une superbe histoire à lire et à découvrir.
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L'héritier de Robinson

Tel père, tel fils, affirme un dicton populaire. Cela ne se vérifie pas toujours. Alors que Benjamin Gloaguen est un admirateur passionné d’antiquités grecque et romaine et fervent archéologue, son fils Paul-Louis vient d’obtenir son diplôme d’ingénieur civil et s’intéresse à tout ce qui se rapporte aux nouvelles technologies. Et leurs conversations tournent autour de ces deux sujets, sans pour cela que leurs propos s’enveniment. Alors qu’ils discutent dans l’appartement parisien de Gloaguen père, leur valet de chambre leur remet une lettre en provenance de Calcutta.



La lecture de cette missive est édifiante. Le correspondant, un cabinet de solicitors, leur apprend le décès du colonel George Plantagenet Crusoë Robinson, commandant un régiment de fusiliers de sa Majesté Britannique en poste dans cette ville indienne. Y est joint le testament de ce brave militaire qui est, fut, le beau-frère de Gloaguen.



Il demande à l’archéologue de servir de tuteur à ses deux enfants, Florence et Chandos, leur mère étant décédée, décompose sa succession et avoue qu’il possède des motifs sérieux de croire que sa vie est en danger. La lettre est datée du 14 juin 1882, le testament du 19 mars de la même année. Selon toute vraisemblance, le colonel craignait pour sa vie et ce qu’il redoutait est arrivé.



L’archéologue est stupéfait et fort intéressé par la description de la succession, surtout des manuscrits, des notes sur l’architecture khmer et des dessins et photographies ramenées d’une exploration au Cambodge. Gloaguen est dans son élément et immédiatement il décide de partir, en compagnie de Paul-Louis pour Calcutta. Le voyage maritime se déroule normalement mais arrivés dans le port de Calcutta, ils assistent à un incident qui aurait pu être tragique.



En effet, un gamin d’une quinzaine d’années, qui s’avère être Chandos, rejoint le bateau en instance d’accostage à bord d’un canot. Seulement il est percuté par une embarcation qui s’enfuit sans s’occuper des dommages. Chandos est récupéré et c’est le début d’une succession d’incidents divers, toujours perpétrés par ce qui s’avèrera être le même personnage malfaisant.



Les deux adolescents, Florence, dix-huit ans, et Chandos, sont recueillis en attendant par la femme du major O’Molloy, le commandant par intérim du régiment de fusiliers, un alcoolique qui ne comprend pas pourquoi il est malade du foie. Khasji, l’ancien serviteur du colonel veille sur les enfants tout comme il veillait sur leur père, couchant sur le sol à l’entrée de leur chambre. En compagnie des solicitors, Gloaguen fouille dans le bureau du défunt, afin de récupérer les papiers et notes du colonel. Il découvre même une petite plaquette en or sur laquelle sont gravés des mots en Chaldéen qu’il ne lui reste plus qu’à déchiffrer.



Le colonel avait subi plusieurs incidents préjudiciables à sa santé et le dernier fut le bon (si je puis dire !) mais il semble que cette plaquette attise les convoitises. Si Khasji la regarde avec répugnance et terreur, il n’en va pas de même de celui qui a introduit de nuit un cobra dans la chambre de Florence. Aux cris poussés par celle-ci en découvrant le reptile, la maisonnée intervient rapidement. La jeune fille est sauve mais il n’en va pas de même pour le petit ouistiti familier de la maison.



Alors qu’il envisageait de prolonger son voyage en visitant les pays voisins, Cambodge, Cochinchine et autres, l’archéologue décide de rentrer en France par la voie maritime, mais le seul navire disponible immédiatement à l’embarquement est un cargo dont la destination est contraire à celle qu’il désirait. Qu’importe, que ce soit dans un sens ou dans un autre, comme la Terre est ronde, et que tous les chemins mènent à Rome, il y en aura bien un pour les conduire à Paris. Et la famille Gloaguen, les enfants Robinson et le couple O’Molloy partent vers de nouvelles aventures maritimes qui ne seront pas sans danger.



La traversée n’est pas de tout repos, car le malfaisant qui est difficile à repérer à cause des nombreux déguisements dont il use, est toujours sur leurs basques. Après bien des péripéties et un accident provoqué qui conduit à un naufrage, tout ce petit monde et quelques centaines d’hommes d’équipage dont le capitaine, échouent sur une île déserte mais qui auparavant fut habitée. En témoignent les nombreuses constructions qui s’érigent encore et les diverses plantes potagères et céréalières qui prolifèrent grâce au climat favorable à une agriculture bio. Comme leur navire a chaviré, il ne leur reste plus qu’à en construire un autre et c’est sous l’impulsion de Paul-Louis, et de ses connaissances d’ingénieur, que ce travail de longue haleine va être réalisé.







La suite constitue ce qui peut être considéré comme une seconde partie, une prolongation des premières aventures, mais un épisode à part et complémentaire. En effet Chandos est obnubilé par une idée fixe, celle d’être le descendant de Robinson Crusoë, le véritable naufragé dont l’histoire a été narrée par Daniel Defoe. Alexandre Selkirk n’étant qu’une affabulation. D’ailleurs, il s’appelle Robinson, et possède parmi ses prénoms celui de Crusoë, tout comme son père, son grand-père et tous ses ascendants.



Ce n’est qu’un des aspects de ce roman qui aborde les thèmes chers à Jules Verne. D’ailleurs il existe un cousinage littéraire certain entre les deux romanciers. En effet André Laurie avait vendu deux romans à l’éditeur Hetzel, L’héritage de Langevol qui deviendra sous la plus de Jules Verne Les 500 millions de la Bégum, et Le diamant bleu publié sous le titre L’étoile du Sud.



Mais contrairement à Jules Verne, André Laurie ne s’attarde pas dans de laborieuses et encyclopédiques descriptions géographiques ou autres, mais s’intéresse à l’aspect sociologique et à la psychologie des personnages. Il n’hésite pas à comparer l’éducation des jeunes filles en France et en Grande-Bretagne, octroyant des bons points à l’éducation anglaise plus performante et moins machiste. Mais il ne se montre pas non plus colonialiste, dénonçant en deux ou trois phrases le mépris affiché par les militaires et leurs familles envers la population autochtone.


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L'épave du Cynthia

Les romans de Jules Verne sont comme le bon vin ils se bonifient avec le temps et leur petit cote surane leur donne un charme fou a la lecture.Mais le talent de Jules Verne reste intact car le rythme et les rebondissements s'enchainent comme dans tout bon roman d'aventures.Un beau livre a decouvrir.
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L'épave du Cynthia

pas mon préféré de Jules Verne mais bien quand même.
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Mémoires d'un collégien

J'ai beaucoup aimé ce livre, ce jeune homme qui exprime ses sentiments de jeune étudiant vivant dans un internat. Il y a plein de rebondissements et de grandes amitiés s'y nouent
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