Là, il parvint à peine à relire sa propre ordonnance tellement la seconde catastrophe l'avait éprouvé. Bien entendu, on avait fait à Nancy du sérum antitétanique, qui n'avait en rien modifié l'évolution de sa diphtérie. Elle présentait maintenant des signes toxiques graves qui prouvaient que si le début revêtait une forme relativement bénigne, la maladie prenait la tournure d'une angine maligne. Walter prescrivit une forte dose de sérum antidiphtérique, et cette fois ne se trompa pas. Mais il savait que le traitement commençait à être tardif...