Jusqu'à sa ruine par le phylloxera (années 1890), Auxerre était ceinturée par des vignobles réputés : Rosoirs, Migraine, Clairions et Chaînette, seul rescapé du désastre.
Outre les vignerons, le vin faisait vivre de multiples artisans, qui fabriquaient hottes et outils, pressoirs, alambics et tonneaux.
La plus grande richesse de la région était son vignoble : Chablis, Irancy, Coulanges, Saint-Bris et ... Auxerre. La ville était ceinturée par 2000 hectares de vignes. Son vin était le bourgogne préféré d'Henri IV et de Louis XIV ; grâce à la rivière, il se dégustait sur toutes les tables de l'aristocratie et de la bourgeoisie parisienne.
La plus grande richesse de la région était son vignoble : Chablis, Irancy, Coulanges, Saint-Bris et ... Auxerre. La ville était ceinturée par 2 000 hectares de vignes. Son vin était le bourgogne préféré d’Henri IV et de Louis XIV ; grâce à la rivière, il se dégustait sur toutes les tables de l'aristocratie et de la bourgeoisie parisienne.
Pour sauver ses diligences et sa batellerie, Auxerre a boudé le train. Après trente années d’atermoiements, elle s'est résignée à une première gare en 1857, exilée hors de la ville dans les champs du faubourg Saint-Gervais.
Dans l'enseignement, laïque ou catholique, primaire ou secondaire, garçons et filles étaient complètement séparés, et les programmes étaient assez différents. Si les garçons pouvaient joyeusement taper dans le ballon, l'activité sportive des demoiselles était moins violente.
(début 20ème siècle)