Masaccio est le second Giotto. Il est le second héros de la peinture italienne, dans l'ordre du destin qui fait succéder la Renaissance au moyen âge. Pour qu'une époque naisse, il faut qu'une autre meure. Giotto a mis le manuscrit et ses images sur le mur. Avec Masaccio, l'enluminure est morte : la grande scène à fresque fait oublier pour jamais l'écriture, qu'elle soit chanson profane ou livre d'heures. Masaccio fait presque faire au plaisir de voir le même pas que l'imprimerie au plaisir de lire.