Vos mains se sont ouvertes
Sur un feu sombre qui dévore
À la verticale
Du haut en bas
Dans un vertige
Sans une autre couleur
Que ce reflet d'arc-en-ciel
Qui veille entre vos reins
Aucune maintenant indienne
N'a peint se trou béant
Où tout autant que le corps
C'est la nature qui cède
Il faut alors changer de nom
N'être plus identique
Ne plus se reconnaitre
S'appeler Amarushah peut-être
Comme un qui sortirait
D'une fresque lascive
Ou des Milles et Une Nuits
Le temps ne compte pas
On peut frapper à la porte
Jusqu'au retour du soir
Vous laissez les foulards
À mes mains liés
Sexe nu
Et chevauchez ma bouche