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Citation de Charybde2


À l’instant où il mit le pied dans le commissariat, Catarella posa le combiné du téléphone et s’exclama :
– Ah, dottori, dottori ! Justement là chez la maison de vosseigneurie je viens d’appeler pour vous appeler.
– Qu’est-ce qui fut ?
– Un ‘micide il y eut ! Fazio est allé là maintenant sur les lieux ! Il voulait que vosseigneurie aussi allât sur les lieux avec lui en l’accompagnant ! C’est pour ça que je vous tiléphonai à vous chez votre maison au tout petit matin !
– Bon, d’accord, c’est où les lieux ?
– Je me l’écrivis sur un bout de papier. Le voili-voilà. Villa Pariella, campagne Tosacane.
– Et où elle est, c’te villa Pariella ?
– À la campagne Tosacane, dottori.
– Oui, mais la campagne, elle est où ?
– Ben…
– Écoute, appelle-moi Fazio et passe-le-moi.
En suivant les ‘nstructions de Fazio, il arriva à la villa Mariella, pas Pariella, Catarella n’arrivait jamais à dire correctement un nom. Il lui fallut trois quarts d’heure de voiture vu qu’il y avait beaucoup de circulation et que l’eau du ciel, qui continuait à tomber en abondance, ralentissait la vitesse de tout le monde.
La villa d’un étage était juste devant la route qui longeait la plage. Le portail était ouvert et sous le portique, à côté de deux autres voitures, était rangée celle de la police. Comme il ne voulait pas se mouiller, vu qu’il continuait à pleuvoir serré, il entra lui aussi avec la voiture et la gara à côté des autres.
Il était en train de descendre, quand il vit Fazio se présenter à la porte.
– Bonjour, dottore.
– Tu trouves que c’est un bon jour ?
– Oh que non, c’est une façon de dire.
– Qu’est-ce qui se passa ?
– On a tué le propriétaire de la villa, le comptable Cosimo Barletta.
– Y a qui à l’intérieur ?
– Gallo, le mort et son fils Arturo. C’est lui qui attrouva le corps de son père.
– Tu as averti tout le monde ?
– Oh que oui. Il y a cinq minutes.
Il entra dans la villa, suivi de Fazio.
Dans la première pièce, plutôt vaste et servant manifestement de salle à manger, se tenaient Gallo et un quadragénaire à lunettes, sec et anonyme, c’est-à-dire doté d’un de ces visages qu’on oublie une seconde après l’avoir vu, bien habillé, parfaitement en ordre, en train de fumer une cigarette et qui ne semblait en rien affecté par ce qui était arrivé à son père.
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