Doré n’avait jamais représenté Angelica sans voiles, pourtant je lui prêtais le corps dénudé d’une vierge, bras levés au-dessus de la tête et poignets attachés à une branche, qui illustrait je ne sais plus quel autre épisode. Je parcourais d’un doigt délicat les contours de ce corps, le caressais, les yeux mi-clos et le cœur battant la chamade, répétant en mon for intérieur le nom d’Angelica comme une litanie.