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Citation de babel95


Tandis qu'il descendait ventre à terre le sentier entre les vignes, Montalbano se rappela qu'au commissariat il devait y avoir Agatino Catarella de garde et que, donc, la conversation téléphonique qu'il s'apprêtait à entamer serait au minimum difficile, sinon source de malheurs et de dangers équivoques. Ce Catarella n'était pas vraiment l'homme de la situation. Lent à comprendre, lent à agir, il avait certainement été pris dans la police grâce à une lointaine parenté avec l'ex-omnipotent député Cusumano....
Avec Catarella, les choses s'embrouillaient encore plus s'il lui venait la lubie, et elle lui venait souvent, de se mettre à parler dans ce qu'il appelait le "talien".
Un jour il s'était présenté avec une tête de circonstance.
-Dottori, est-ce que, par hasard, vous pussiez porter à ma connaissance le nom d'un de ces médecins, ceux qui sont spécialistes ?
- Spécialistes de quoi, Catarè ?
-De maladies vénériennes.
La bouche de Montalbano en avait béé de stupeur.
Toi ? une maladie vénérienne ? Et quand est-ce que tu te l'es attrapée ?
-Moi, je me souviens que cette maladie, elle m'est venue quand j'étais encore minot, j'avais juste six ou sept ans.
-Mais qu'est ce que tu me racontes, Catarè ? Tu es sûr qu'il s'agit d'une maladie vénérienne ?
- Très très sûr, docteur. J'ai les veines toutes gonflées. Une maladie vénérienne.
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