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Citation de gabrielleviszs


Maudissant sa sottise et sa lâcheté, elle s’accroupit face à l’âtre et raviva les braises du feu avant d’ajouter deux bûches. Puis elle se recoucha et éteignit la lumière. Elle était allongée sur le dos, les yeux rivés au plafond, observant les ombres mouvantes que projetait le feu sur les murs de la chambre. Les meubles paraissaient vaciller autour d’elle. Elle aurait voulu que Memphis vienne la rejoindre et s’allonge à côté d’elle. Elle aurait mieux dormi, s’il s’était trouvé à côté d’elle. Cela ne lui ressemblait pas, de s’inquiéter dans des endroits qui ne lui étaient pas familiers, mais elle dut admettre qu’une présence amie l’aurait rassurée. Elle commençait tout juste à se rendormir lorsqu’elle se sentit de nouveau frôlée par quelque chose de froid, au front cette fois. Sur sa tempe. Sur la cicatrice, encore sensible, laissée par sa blessure… Elle écarquilla les yeux et tenta de bouger, de sortir du lit, d’allumer… De réagir d’une manière ou d’une autre… Mais elle était coincée, les bras figés contre ses flancs comme si elle était ligotée. Elle ne pouvait ni lever la tête ni la tourner. Elle sentait comme un poids sur sa poitrine, celui d’une chose invisible qui l’empêchait de bouger. Elle se mit à hurler, s’efforça de remuer, mais la chose passa ses bras autour de son torse et l’étreignit. Taylor alors sentit des doigts lui palper les seins et s’enfoncer dans sa chair. Elle hurla de nouveau, et son cri se répercuta dans la chambre. Et la chose se mit à rire, d’un rire sourd et moqueur. Taylor se tut, et la chose relâcha son étreinte...
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