AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4/5 (sur 2 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Buffalo, New York , 1947
Biographie :

Andréa Moorhead, de souches allemande et normande, est née près des chutes de Niagara en 1947. Elle est directrice de la revue internationale Osiris, la première revue littéraire aux États-Unis à publier la poésie en plusieurs langues sans traduction. Elle collabore à plusieurs revues littéraires américaines, européennes et québécoises. Elle a publié plusieurs recueils ainsi que des traductions de la poésie contemporaine, entre autres, "The Edges of Light" d’Hélène Dorion et "Stone Dream" de Madeleine Gagnon (Guernica Editions) et "Night Watch" d’Abderrahmane Djelfaoui (Red Dragonfly Press). Photographe amateure et naturaliste passionnée, ses photographies ont paru dans de nombreux livres aux Éditions Anterem en Italie. AU NOROÎT, elle a publié "Géocide" (2013) et "De loin" (2010). Elle a de plus signé le choix et la préface de l’anthologie de Jean Chapdelaine Gagnon, "La déchirure des mots" (collection « Ovale », 2007).
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Andrea Moorhead   (4)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
le vert est fragile
et tremble
au bord des pommiers
des lèvres minces
laissent échapper
le son de la neige

parole insolite
parmi tant de feuilles
la bouche se repose
bien avant la nuit

Extrait de Le vert est fragile
Commenter  J’apprécie          840
La blancheur absolue
     
... j’ai appris que ton nom vient du soleil en crue, que l’inondation solaire t’avait rempli de lumière. que les blessures viennent d’un excès de lumière. que le côté noir des choses leur donne du repos. à travers tes tombeaux, j’ai parsemé des graines de fleurs sauvages, sur le coup de midi, j’ai sorti un voile de mon coeur vide. pour me rendre décente, je me suis voilé les yeux, la bouche, les mains qui cherchaient du feu.
     
*
la forme extérieure du corps ressemble aux pierres animées. l’écorce terrestre blanchit sous la lumière. l’eau coule partout. le visage des bouleaux est sauvage. la parole se cache sous les feuilles de l’aulne. l’autre soir, Sibylle a sorti toutes ses affaires au moment où le vent se tait et où la sève du chêne brille sous le crépuscule. la forme extérieure du corps ressemble aux feuilles de chêne. l’écorce est dure et le bois pèse doucement sur la terre.
     
… tu ne poses pas tes mains sur mes paupières. la nuit est froide. la fièvre monte de l’intérieur du regard. la mort est là, dans le jardin, nous avons lutté toute la nuit pour préserver la barrière entre ce qui chante et ce qui s’installe au centre du coeur.
     
*
j’ai appris que le centre du coeur n’a pas de fond, que le silence autour des veines est absolu.
     
il neige pendant que nous parlons. au nord il n’y a que le vent. ici, au seuil de la lumière, la blancheur absolue.
     
pp. 86-8.
Commenter  J’apprécie          80

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Andrea Moorhead (2)Voir plus

Quiz Voir plus

Jouons avec Clark Gable

D'après le roman Night Bus de Samuel Hopkins Adams, Gable triomphe dans l'un des premières comédies loufoques (screwball comedy) du cinéma. Ce film américain réalisé par Frank Capra en 1934 avec Claudette Colbert s'intitule:

Paris Roubaix
New-York Miami
Los Angeles San Francisco

8 questions
12 lecteurs ont répondu
Thèmes : acteur , hollywood , cinema , adapté au cinéma , adaptation , littérature , culture généraleCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}