La traversée de l’absurde
Je m’accouple au vide :
Plus de fond à mon être,
Les heures me traversent,
L’âme est un cercle gelé.
Le geste n’a plus d’écho.
La blessure m’indiffère
Glisse sur la dalle du cœur,
Effleure l’arc des pensées.
Ni crêtes, ni cavernes,
Je n’abrite qu’ombre de l’ombre.
J’enfonce dans le rire,
L’univers dérobe son secret.