L’heure aride
Tu traverses parfois des fiefs de solitude,
L’herbe s’épuise, l’étang est limé,
À l’horizon livide l’oiseau-tyran te fixe,
L’ombre grène ton ombre;
Des sables dénaturent tes forêts.
Pour répondre aux sentinelles,
Qui te prêtera sa voix ?