Ballade pour un rêve
Sur cette toile
Que je peignais en rêve
Deux citrons voisinaient
Avec des touches d’azur
Sur une nappe oblique
D’un blanc incandescent
Au réveil
Je déplorais l’absence
De l’impétueuse image
Mais au moindre appel
Ces couleurs vivaces
D’un coup resurgissaient
Éclaboussant d’ailes
Mes peines et mes décrues.