Je me rappelle des écrivains français : leurs noms sonnent comme une symphonie culinaire touffue, comme si ce n'étaient pas des noms de famille mais des noms de plat. Proust : des petits fours croquants, Balzac est un bouillon de poule. Malraux, du boeuf cuisiné aux herbes, Hugo, des cosses de haricots, Houellebecq, un médaillon de veau maigre. (p.126)