"— Mademoiselle Nichols ! Vous avez une mine effroyable ! On dirait qu’un camion vous a roulé dessus et qu’on a jeté votre corps dans la rivière ! Que vous est-il arrivé ?
— J’ai fait un peu trop la fête. Puis-je avoir les clefs de chez moi, s’il vous plaît ? Je les ai balancées au fond du lac quand Mac et moi avons pris un bain de minuit en tenues d’Adam et Ève.
Miss Andersen en reste sans voix. Je viens de faire sa journée.
— Euh oui, je vais vous les chercher.
Mac me regarde, les yeux ronds.
— Madison, qu’est-ce qui vous a pris de dire ça ?
— Quitte à ce qu’elle colporte des rumeurs, je préfère qu’elles viennent de moi. C’est plus drôle et c’est moi qui mène la danse.
— Quelque chose a changé en vous.
— En mieux ?
— L’ancienne version était déjà très bien, mais celle-ci est encore mieux.
Je crois que je suis en train de rougir. J’ai les pommettes qui bouillonnent. Ou alors j’ai contracté le virus de la fièvre jaune dans ce taudis."
Madison est une femme tellement attachante, la plume de l'auteur également, on ne s'ennuie pas grave a eux deux .
La lecture est fluide, hilarante, remplie de moments cocasse, et surtout un suspens impeccable, on ne devine jamais qui est ce mystérieux Mac le nouvelle habitant sur le trottoir face a l'appartement de Madison, un SDF, attachants. Madison digne de son imagination débordante va se lancé dans une enquête des plus hilarantes pour découvrir qui il est réellement, mais finira par s'attacher plus qu'elle ne l'aurais voulut a se charmant jeune homme. Je conseille fortement la trilogie de cette auteure, et vous assure un moment de détente les plus totale. Une plume magnifique, une histoire des plus rocambolesque et trépidante j'ai adorée . Et hâte de me procurer le Tome 3 maintenant
— C’est bon, ne tirez pas, ne tirez pas !
— Plus un geste ! Vous êtes cernés !
— Cernés par qui ? Qui êtes-vous ?
— Madison, ce monsieur a une arme pointée sur nous ! Tu veux bien te taire !
— Inspecteur Harry, de Scotland Yard ! Écartez-vous lentement de ce coffre ! Je vous déconseille tout geste brusque, des policiers encerclent en ce moment toute la propriété et la rue est barricadée ! Vous ne pourrez aller nulle part ! Des tireurs d’élite sont postés un peu partout !
— Où ça ? Dans les arbres ?
— Madison ! Tais-toi ! Oh, je savais que j’aurais dû rester chez moi !
— Mais où est Mac ?
— Tout va bien, chérie, je suis seulement menotté, les mains derrière le dos en train d’embrasser le gazon !
Je distinguai une ombre au loin qui se rapprochait de moi. Je n’avais pas peur, seulement la curieuse envie de découvrir ce que c’était : une chose, un homme, une femme, un animal, je ne saurais dire. Au fur et à mesure qu’elle avançait, je vis se dessiner la silhouette, apparemment d’un homme, plutôt grand et de stature carrée. Il s’arrêta quelques mètres devant moi. La pénombre cachait son visage.