Elle était encore bien en chair, signe qu’elle avait une bonne santé même si ses gestes étaient plus lents que l’énergie qui semblait émaner d’elle. Elle portait une tunique fleurie à manches courtes sur un caleçon lui arrivant aux chevilles. Ses pieds étaient chaussés de pantoufles faites d’un coton moelleux. Bastien l’imagina sans peine assise sur le canapé à tricoter de la layette pour ses petits-enfants, ajustant ses lunettes pour recompter avec précision le nombre de mailles de son ouvrage.