Lorsqu’elle travaille, Jeanne se transforme en une créature incroyablement maîtrisée, dont l’habileté concentrée, la minutie déliée ensorcelle ceux qui ont eu l’occasion de la voir à l’ouvrage. Elle est capable de fabriquer neuf cents pièces de coucous en une seule journée. Sous ses doigts apparaissent d’invraisemblables roses thé à l’opulence de laitues, dont la houle des pétales explose, entachée d’un scintillement de sang, de groseille.