Goliarda regretta d’avoir dû quitter si vite la prison, et pas seulement pour l’occasion manquée de faire scandale autour de – L’Art de la joie- . Elle avait le sentiment d’avoir été séparée trop vite de la vie carcérale et de ses camarades. En prison, Goliarda était redevenue elle-même. Elle était sortie de la dépression en y retrouvant, d’une certaine manière, ses ruelles de San Berillo à Catane, une agora, une société réelle. Elle y découvrit amitié et sororité, la réalité du combat pour survivre, et aussi des formes de courage et de solidarité dont elle ressentait le manque depuis longtemps. (p. 41)