PREMIER MOUVEMENT La dévoration
LA BASCULE
II
Dieu soit loué il m’est donné d’aimer encore
de vivre à perte contre le temps
de sentir le rêve et le feu rivaliser, à qui saura
ruer plus fort, entraîner l’autre plus avant ― l’espoir
n’est plus un vain secours, et son objet
approche ― j’entends ses pas, mes battements
j’attends que l’amour qui assaille
proclame son avènement.
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