Parfois, les termes du dilemme sont plus clairs : 67% de l'or extrait sert par exemple à fabriquer des bijoux, pour lesquels on creuse de gigantesque cratères, traite le minerai au cyanure, accapare l'eau des zones arides, pollue les sources d'eau, parfois irrémédiablement. Celles et ceux qui refusent d'être sacrifiés pour le sourire de la mariée ou la retraite paisible d'un bijoutier d'Anvers affirment que " l'eau vaut plus que l'or ". Peut-on, en bonne conscience, contester leur point de vue ?
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