Parfois j’aimerais qu’elle meure. Je me dis qu’il faudrait qu’elle meure, là, tout de suite, qu’on en finisse. J’y pense dans la rue, quand elle traîne ou quand elle se fâche ou quand elle prend son air harassé. Puis j’imagine le monde soudain vide d’elle. Non, impossible. Il faudrait qu’elle meure pour de faux, pas pour toujours.