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Citations de Anna Jouy (15)


C'est un sale gosse, une plaie. Parce que vraiment, ça l'arrange trop quand on le prend pour un crétin. On lui fiche alors la paix. Ça le soustrait à toutes les obligations, en particulier celles qui viennent de l'école.

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Comment en suis–je arrivée à ne plus rien aimer? Comment en suis–je arrivée à traverser la vie sans la voir? dit–elle tout haut.

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Daphné triturait sa laine, le fond de sa poche. J'étais revenu sur son visage.
Il y avait quelque chose en elle qui m'épongeait, me gobait et j'avais beau vouloir accrocher mon regard aux bouquets épars des mousses qui garnissaient la muraille, je me retrouvais très vite la dévisageant.
Il me devint évident que cette femme et moi avions déjà eu à faire ensemble. Quel que fut le temps.

http://wp.me/p5DYAB-1xp
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Le silence pour faire taire le trop de paroles camouflant la Parole. La parole pour faire taire le trop de silences camouflant le Silence.

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Un puissant hasard nous avait donc jetés, elle et moi, sur cet embarcadère. Un hasard comme il n'en existait plus. Celui que d'autres anciens avaient dit objectif. Pourtant, je ne crus pas un instant que cette coïncidence en était une.

http://wp.me/p5DYAB-1oe
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Elle a des yeux cernés et peine un peu à sourire. Mais elle a accepté de venir chez toi.

http://wp.me/p5DYAB-18Z
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le baptistère est empli de piécettes
chacune vaut bien un vœu
et un poème

http://wp.me/p5DYAB-15u
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Un événement qui changea ma vision de la mort, du temps et de l'existence.


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De simples feuilles balayées par un joueur venant sans cesse en brasser le désordre,

http://wp.me/p5DYAB-ZN
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-Trente-six chandelles avant la nuit et une pour l’escompte 13-

Dans la chambre, j’assemble tous les bois. Les cèdres, les bâtons, les figuiers et allumettes, notre fagot doit grimper à pleines marches jusqu’au tas mort du ciel. Je n’excuse aucun feu, aucun désastre de fumées. L’incendie est une option qu’on ne gravira pas.

J’assemble l’infusion des sèves les rudes écorces. Tu te tiens à la voûte, je monte !

C’est un travail ardu que tisser le radeau. Un travail où ma salive joue mal des cordes de l’emploi. Ce sont des lianes trop fluettes, des esprits dedans y nagent et courent.

Possiblement le totem d’une vieille forêt. Dans ma chambre, cette palissade où tu perces des trous à l’aide de flaques noires. Peut-être. Je colle mon œil à ces fenêtres.

Tu n’es jamais derrière. Et j’entends dans le cirque de la lune, ton rire qui se fout bien de moi.
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J'avais en quelque sorte repris un peu de mon enfance, ce temps où des milliers de gens envahissaient les rues, où il existait des voitures, où l'on marchait même parfois!

http://wp.me/p5DYAB-1o5
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toujours sous les paupières pauvres
quelque chose de neuf comme un monde à découvert

http://wp.me/p5DYAB-1k7
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Evolution de l’encre. Et ces deux mouvements de l’envahissement de l’ombre, celle qui gomme, celle qui écrit. La mort, la revoilà…Qui frôle les masses et tient toupie debout dans l'univers. A la bonne distance, flux et reflux. De la juste pesée des corps et des oiseaux. Debout parce que la vie le reste. Combinaison des balances Roberval, des plots de fonte et des équilibres. Notre chute encore ploie au pendule, contrepoids d'obscur à cheval de soleil. Il est temps de purifier la tombe.
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on a tous une tache aux poumons,
un endroit qui tousse au moindre courant d’air

(13ème dit)

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un dit de solitude 5

goût de poivre biscotte
je grignote le cercle serré de la maison
je visse j'enroule le parterre sous la nuque
je m'écroule
             -ma respiration dans une bouteille un sceau à la cire-
je retiens ainsi l'existence jusqu'à devenir rouge
je retiens l'espace dans le caveau de la bouche
qu'importe est devenu mon mot de trop
celui de toutes les sauces
celui qui incante
qui balance ma peur bien raide sur le bord du fauteuil
             -qu'importe qu'importe qu'importe -
je recèle en foutu mal d'être un chemin de fenêtre
un ciel de baignoire
un pays de carpette
et comme un œuf un grain
un amour vaste et dominant entre le pouce et l'index
 
je couds ma langue
hernie mauvaise qui enfle sur mon cœur.
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