Devant la porte de l'autel des ancêtres, hormis quelques grains de riz accrochés aux tresses de bambou, la hotte est vide. Ni riz ni fruits ne l'embaument. Une odeur persiste, pourtant, si l'on ouvre le couvercle pour y plonger sa tête : l'odeur de l'enfance.
Si un jour je dois créer un parfum, il aura la douceur poudrée du riz Nang Huong, l’astringence de la carambole, la suavité de la goyave, l'amertume du pamplemousse.