Je n’attends pas de la Nature
XXIII
extrait 4
Mais si je ne dois te connaître
Que dans un indolent séjour,
Loin des palais où les fenêtres
Montrent les palmiers dans les cours,
Loin de ces rives chaleureuses
Où, les nuits, les âmes rêvant
Prennent, dans l’ardeur amoureuse,
Les cieux constellés pour divan,
Si jamais, — bonheur de naguère,
Enfance ! attente ! volupté ! —
Nous ne goûtons la joie vulgaire
Et tendre, dans les soirs d’été,
…