p. 20 "On peut ainsi, comme le propose Annick Arnoult-Delcourt, remplacer l'absence extérieure par une présence intérieure... En transformant notre relation au défunt, nous nous transformons nous-même, explique le psychiatre Christophe Fauré. Il s'agit là d'une évolution en profondeur de notre personnalité tout entière. Le défunt n'est pas oublié ; au contraire, son souvenir stimule. Malgré la nostalgie, ce n'est pas un absent dont on doit taire le nom, c'est un présent intériorisé auquel on peut se référer lorsqu'on le souhaite."