Citation de zellereb
L’été aussi était bien agréable. Il avait en soi une certaine légèreté, avec beaucoup de peaux dénudées, de la buée sur les verres, des rires dans les nuits bleues, des aisselles qui transpirent, des doigts de pieds nus dans les sandales, l’odeur du goémon qui lui rappelait toujours la libération de la mer. Et le printemps était splendide. Le printemps, avec tout ce qui était en train de se dérober, de se découvrir, et de recommencer, d’une tout autre façon cette fois, peut-être pour la première fois, qu’en savait-on ? Nous ne sommes que des êtres humains qui ne cessons jamais d’espérer. Et l’automne. Presque la meilleure saison. L’air vif, les feuilles si belles qu’on n’arrive pas à comprendre qu’elles ne sont pas faites à la main, le chocolat chaud surmonté de crème, le ciel majestueux, l’espérance. Mais l’hiver était vraiment ce qu’il y avait de mieux. Et au cœur de l’hiver il y avait Noël, sur la plus haute étagère, étincelant.
