Les petits enfants errent, sales, déboussolés, la morve au nez et le regard vide. Des gendarmes s’amusent avec eux comme avec de petits animaux. À la tondeuse, ils dessinent des formes sur leurs crânes, leur font des coiffures ridicules, ajoutant l’humiliation à la misère. C’est leur jeu, leur divertissement.
(page 179)