Portofino, 28 novembre 1975
Fin du roman et envoi du manuscrit à mon éditeur: la routine. de même, l'habituelle baisse de moral, la petite dépression qui m'affecte lorsque j'achève un livre et me sépare de mes chéris d'encre et de papier, mes personnages. En l'occurence, bien que le phénomène se renouvelle à chaque ouvrage, ce n'est pas là de la routine, mais bel et bien du chagrin. Pendant des jours, des semaines peut-être, je vais me sentir endeuillée.(p.133)