« Le mistral souffle, c’est affreux.
Le garçon est sur le chemin.
Il n’aime pas le vent.
Les rafales fouettent son visage.
Avec la tempête, rien n’est bon.
La colline est prise par des accès de folie.
Elle s’envole par petits paquets de terre sèche et de végétaux.
Les brins d’herbe sont oiseaux.
Les buissons déracinés sont emportés.
Le garçon est angoissé.
Il ne sait pas trop pourquoi, il n’a pourtant plus à être anxieux.
Mais il traverse le vallon, peinant contre le souffle du vent, qui l’empêche d’aller de l’avant.
Il va chez elle. »