Ce n'est pas pour se faire du mal qu'on se heurte aux mêmes murs plusieurs fois dans sa vie. Pas de masochisme secret dans l’inconscient [...]. Mais un désir de réparation qui nous fait revenir là où ça s'est brisé, pour comprendre. Et tenter de rejouer à nouveau la partie. Seulement, à ce jeu, on risque beaucoup. Le risque est d'ignorer les chaînes. Or c'est au lieu même de la fatalité, comprise comme telle, que les chaînes peuvent se défaire et là, s'ouvrir des paysages. p.185