Je n'ai plus peur. J'ai passé des nuits à trembler, terrifiée par l'idée du cercueil. Et puis là, je me dis que je suis mon propre cercueil avec cette maladie qui me grignote, me bouffe et m'aspire. Alors ce sera plus confortable ! Tu vois, j'ai tout aimé dans cette vie. Même le malheur qui me prouvait jour après jour que j'étais encore vivante.