La vie d'Abdallah était comme un tapis. A la mort de son frère, il avait décidé de ce à quoi il ressemblerait. Il avait fait quelques modifications en route, rien que des ajustements, jamais rien de plus que ce que sa mère aurait pu faire, un ajout plus profond, plus triste çà et là, une nouvelle nuance parce qu'elle était belle et s'accordait bien à l'ensemble.