Ainsi, leur voyage n’était pas terminé. Le Continent avait beau s’arrêter là, au pied des collines, et se noyer dans la mer, ce n’était pas un obstacle suffisant pour empêcher Bella Rossa et Jaroslaw de poursuivre leur route.
Ils étaient des vagabonds. Ils appartenaient à ce peuple des migrants qui, ici ou là, trimbalent leurs désirs, leurs misères, et cherchent à se délester des fardeaux de l’existence.
Leur amour se nourrissait du vent de la course et de l’espoir qu’ailleurs la vie serait plus douce.