- Je veux mon père.
La femme s'accroupit devant lui. Elle soupira :
- Ton père est mort, tu sais.
- Angel ...
- Angel n'est pas ton père.
- Il m'aime.
- Je crois que non. Il t'a fait beaucoup de mal.
La femme pensait que Paolo était traumatisé par ces années passées avec l'assassin. Elle avait lu des rapports d'expertise psychiatrique qui expliquaient très bien ce processus d'attachement qui lie les victimes à leurs bourreaux. Elle avait lu beaucoup de choses, mais elle ne savait rien des sentiments qui liaient vraiment Paolo à Angel.