Un flocon dans le cou, l’eau verte d’une vague autour de mes jambes, la rosée qui baigne les herbes hautes, le parfum des genêts... Ce n’est jamais l’intellect qui est d’abord convoqué, d’abord convié au grand bal du réel : c’est le corps. C’est avec le corps que l’on rencontre et que l’on aime, que l’on touche et se laisse toucher. Les muscles souples, l’odorat fureteur, la peau sensitive, les papilles gourmandes. Comment retrouver l’audace de l’étreinte ?