« Nous sommes ici uniquement pour le fric », reconnaît Andreï Kosnikov, un soldat de 23 ans qui accepte de me parler à un poste de contrôle. Car « même si on nous paie de moins en moins, ça vaut toujours le coup ! » avoue-t-il avant d'ajouter qu'une inscription a fait récemment son apparition près de l'entrée de sa caserne, à Atchkhoï Martan : « On en a marre de tuer pour des prunes le peuple tchétchène ! Qu'on nous verse nos primes de combat ! »