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Citation de Raffaello


Une semaine s’écoula. La chaleur restait suffocante mais, au fil des jours, les cendres de l’incendie s’étaient déposées, et les cadavres avaient été ramassés. La ville avait pris un nouveau rythme. La presse était muselée, mais à chaque coin de rue, on pouvait acheter L’ Ami du Peuple, dans les colonnes duquel Marat exhortait la nation à laver dans le sang la corruption des siècles révolus. Quant au Père Duchesne, sous la plume de Hébert, il amusait la populace en brocardant la famille royale dans des pamphlets à la fois féroces et bouffons. Madame de Staël se rendait parfois chez ses amis pour pleurer avec eux les disparus, tirer des plans sur l’avenir et, à son habitude, discuter et confronter leurs idées.
Le 19 tomba une nouvelle qui acheva de l’ébranler. Le marquis de La Fayette, héros de la lutte pour l’indépendance de l’Amérique et ardent défenseur des libertés sur le sol national, était passé à l’ennemi. Il avait rejoint les troupes autrichiennes qui menaçaient plus que jamais d’envahir la France !
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