Je repense avec horreur que j’ai trente-huit ans, que je ne suis pas mariée, que je n’ai pas d’enfants et que je suis sans ressources. Je n’ai rien absolument rien. Je n’ai même plus le temps ! Le temps de la jeunesse, du mariage, de la conception des enfants. Ce temps perdu surtout me poignarde. […]
Rencontrer un homme et l’épouser : c’est en soit possible, même à quarante ans passés, mais rien ne laisse présager une rencontre. Pour ce qui et de l’argent, je peux travailler, certes, mais je sais qu’il me faudra terriblement économiser pour rattraper les années perdues. Et je vois toute ma vie gâchée. Pour qui ? Pour quoi ?