Naturellement, les châtiments subis au château avaient été source de volupté ; il avait été excitant d’être ainsi le jouet d’une Cour aussi fastueuse, l’objet d’une impitoyable attention. Oui, tout cela avait été envoûtant, troublant, ces battoirs et ces lanières de cuir ouvragés d’exquise manière, et les marques qu’ils laissaient sur la peau, cette punition rigoureuse qui l’avait si souvent laissée en pleurs, le souffle coupé. Et puis, après coup, les bains chauds et odorants, les massages aux huiles parfumées, les heures de demi-sommeil au cours desquelles elle n’osait pas même envisager les tâches et les épreuves qui l’attendaient.