Louison, ma meilleure amie (totalement réfractaire à une quelconque activité physique), a bien sa théorie sur mon addiction à la course à pied. Elle affirme que cette passion contre nature est due à un traumatisme que j'aurais refoulé depuis mon enfance : une oie m'aurait pourchassée à travers la basse-cour, enragée par la perspective de voir une partie de son anatomie finir en bocal de confit.