tu palpes mes habits…
tu palpes mes habits comme on éclate un fruit
des étoffes froissées dans le poing tu les portes
à ton nez pour en boire l’odeur du secret
tant rare des humains dont l’allure est alerte
tous avons quelque chose de gauche à travers
corps qui s’éjacule avec les ans nous heurte
adolescents signent défauts sur omoplate
moitié miroir et moitié masque nos fripes
révèlent en cachant cette part de mystère
qu’on appelait une âme jadis et si l’âme
n’existe demeure un obscur que l’humain vise
à circonscrire en s’habillant conforme et contre