De même les valeurs éthiques ne sont pas des besoins vitaux continués par d’autres moyens, ce qui est une thèse de base de toute sociobiologie, et, en Pol., I, 2, 1253a14, Aristote se garde bien de décrire l’avantageux et le nuisible, le juste et l’injuste comme des formes sophistiquées de l’agréable et du douloureux. Par contre, il faut dériver le juste et l’injuste de l’avantageux et du nuisible (« le langage existe en vue de manifester l’avantageux et le nuisible et par suite aussi le juste et l’injuste » 1253a14), ce qui semblerait bien correspondre à une attitude sociobiologique.