On les sacrifia pour ce qu'ils représentaient, non ce qu'ils étaient. On apprit par la suite qu'ils avaient vécu un calvaire avant leur assassinat, subissant toutes sortes d'humiliations, ainsi qu'une grossièreté quotidienne. Les portes de la chambre des grandes-duchesses ôtées, les soldats y pénétraient à leur aise... Cent coups de feu furent tirés. On les a achevés à coups de baïonnette. Les corps dévêtus, les visages arrosés d'acide, brûlés, jetés dans une fosse...
Elle ne put poursuivre.